Bonne année! [Bokuaka]

BONNE ANNÉE!!!!!!

Oui j'ai fait un petit Bokuaka :P et oui j'ai mit trois versions parce que je n'arrivais pas à me décider 😭

Oh et descendez y a un petit os :) avec du lemon 🍋 3614 mots

- AKAASHI!

- Bokuto-san... doucement... Grogna Akaashi en écartant le téléphone de son oreille.

- Désolé! Euhm en fait, comme tu m'as dit que tes parents n'allaient pas venir pour le nouvel an vu qu'ils sont en voyage d'affaires, tu ne veux pas qu'on le passe ensemble? Je viendrais chez toi.

- Oh... non ça va aller. Profites de ta famille.

- Ça va faire 17 ans que je profite d'eux Akaaaashi! Et puis, j'en profiterais pour faire des onigirs et des Taiyaki pour nous deux.

- Ce... n'est vraiment pas la peine Bokuto-san mais c'est gentil.

- Ok c'est décidé. Je viendrai.

- Boku-

- Akaashi, je ne te laisserai pas manger des conserves et des ramen pendant toutes ces vacances.

- ...

- Oui j'ai remarqué que tu n'emmenais que des plats à emporter quand tes parents n'étaient pas là.

- C'est pas de ma faute si j'suis nul. Bouda Akaashi.

- Je t'entends bouder.

- Je ne boude pas.

- Ta voix te trahit.

- ...

- Et puis... c'est vachement nul de passer le nouvel an seul...

Sans pouvoir se contrôler, Akaashi rougit derrière le téléphone. Bokuto avait baissé d'un coup le ton et sa voix résonnait grave et un peu éraillée. Dans sa tête il se dit que c'était sexy et il s'étouffait presque dans ses rougeurs.

- Hey Kaashi?

- Mmh?

Bokuto l'avait surpris en s'adressant à lui et Akaashi avait répondu avec une voix beaucoup plus aiguë que celle qu'il avait. Il se racla la gorge et réitéra.

- Oui?

- Je viens demain en début d'après-midi.

- Mais on est le 31 demain.

- Bah justement Kaaaaaahi! C'est le but! Tu me prépareras les ustensiles pour la cuisine.

- Euh... mais...

- Pas de mais! Allez salut.

Bokuto lui raccrocha au nez.

.

- Hey hey hey Akaashi!

- Bonjour Bokuto-san.

- Fait un effort! On n'est pas à l'académie Akaashi, arrête d'être aussi poli! On recommence.

- Quoi?...

Bokuto ressorti avec le sac de courses et après avoir refermé la porte, sonna de nouveau.

Akaashi rouvrit.

- Hey hey hey Akaashi!

- ... Salut Bokuto-san.

Bokuto fronça les sourcils.

- Y a un peu d'efforts. Je te donne 2 sur 100.

- C'est un test?

- Le san est de trop.

- On ne va pas recommencer sinon je ne t'ouvre plus.

Bokuto lui sourit et en entrant cette fois, après avoir enlevé ses chaussures et son manteau, planta un baiser sur le front d'Akaashi. Puis il  entra dans le salon du noiraud et se dirigea vers la cuisine.

Le passeur de Fukurōdani resta figé, rouge jusqu'à la racine des cheveux. Il avait vu le sourire fier de Bokuto lorsqu'il avait regardé Akaashi après son action.

- Hey Akaashi, tu comptes rester combien de temps devant l'entrée ? Ferme la porte tu vas attraper froid si tu reste comme ça.

Akaashi murmura un inaudible "j'arrive" et suivit Bokuto.

Bokuto sortit les courses et les posa sur la table à manger.

- Okay. Tu vas m'aider.

- Tu veux que je brûle ma cuisine?

- Nope. J'aimerais éviter de mourir si jeune. Je compte bien vivre 130 ans.

- ... Sérieusement?

- Et je compte sur toi pour en faire autant.

- Bokuto-san c'est impossible de vivre autant de temps.

- Ce n'est pas impossible c'est juste dur.

- Bokuto-san... ça ne mar-

- Enlève le san.

- Mais...

Bokuto commença à regrouper les différents ingrédients et commença à fouiller dans les placards du noiraud à la recherche du sel et des épices.

- Tu cherches quoi Bokuto-san?

Bokuto feignit l'ignorance.

- Bokuto-san? Tu cherches quoi?

Toujours aucune réponse.

- B... Bokuto...?

- Hmm? Fit Bokuto se tournant finalement vers Akaashi avec un grand sourire.

Sourire qui s'élargit lorsqu'il vit les joues rouges et le regard fuyant du plus jeune.

- Hey, il est où le sel et les autres épices?

- Dans le placard au dessus du frigo.

- Oh ok. Merci.

Bokuto commença par éplucher les carottes en demandant à Akaashi de les couper en rondelles par la suite. Le noiraud se coupa l'index et Bokuto vit qu'il se retenait tout simplement parce qu'il était là. Il arrêta sa tâche et prit le doigt du passeur pour le mettre sous l'eau froide.

Le visage d'Akaashi était crispé sous l'effort de refouler les larmes.

- Tu sais que tu peux dire que ça fait mal.

- ...

- Et t'as le droit de pleurer.

- ...

- Ma parole t'es borné. Ils sont où les pansements?

Akaashi pointa un autre placard avec son autre main et Bokuto alla chercher dedans la trousse de premiers soins. Il revint et après avoir fermé l'eau et sécher le doigt d'Akaashi, il emmena le noiraud pour faire l'asseoir sur une chaise de la table à manger. Il en prit une pour lui et s'assit face à Akaashi.

Il en sortit un pansement, un coton et un désinfectant de plaies.

Lorsqu'il prit ce dernier en main, l'horreur se peignit sur le visage d'Akaashi mais il s'abstînt de dire quoi que ce soit.

Bokuto posa la main du passeur sur la table et mit un peu du produit sur le coton. Lorsque Bokuto allait prendre la main du noiraud, celui-ci la retira de la table et la porta sur sa poitrine, avec une expression de pure peur sur le visage.

Bokuto fut surpris, n'ayant jamais vu Akaashi aussi vulnérable.

- Hey, c'est juste un tout petit ok? Essaya de le réconforter Bokuto, baissant le ton de sa voix, comme l'avaient fait ses sœurs lorsqu'il était enfant.

Akaashi hocha frénétiquement la tête de droite à gauche en protégeant sa main avec l'autre. Des gouttes de sang avaient taché son haut.

- Akaashi, donne-moi ta main. Je te promets que ça va être rapide.

Bokuto réussit à prendre la main d'Akaashi par la force et tint fermement le doigt de ce dernier qui essayait vainement de le retirer.

- Arrête de gigoter Kaash'. Ce sera rapide.

Bokuto réussit finalement à poser le fameux coton sur le doigt ensanglanté d'Akaashi qui se mordit la lèvre.

- Eh c'est fini.

Akaashi fuyait Bokuto du regard. Il avait honte que le capitaine de Fukurōdani voit ce côté vulnérable qu'il avait depuis tout petit.

Bokuto lui mit le pansement et après avoir refermé la trousse, prit le visage d'Akaashi entre ses mains. Il y avait autre chose dans le regard du plus jeune. Bien plus qu'une douleur physique.

- Tu sais que tu n'es pas obligé de tout garder pour toi. Tu aurais pu et tu peux toujours vernir vers moi quand tu en as besoin. Je suis et serais là Akaashi.

Akaashi porta ses mains sur celles de Bokuto posées sur son visage.

Et prenant une grande inspiration, il se laissa aller, faisant couler les larmes qu'il avait retenu jusque là.

Bokuto l'attira contre lui.

- Depuis maintenant quatre ans... j'ai toujours passé le nouvel an seul... mes parents n'ont jamais réussi à avoir des congés pour cette période depuis... depuis que je peux me débrouiller... ils sont toujours sollicités pour des affaires importantes... je ne leur en veux pas... ils font tout pour moi quand ils sont là mais... j'aurais aimé qu'ils soient là avec moi à cette période que seul... je ne leur ai rien dit parce que... ils m'envoient toujours des cadeaux même à distance et je ne peux pas le leur dire quand ils font tout pour se rattraper quand ils rentrent... j'ai toujours passé mon anniversaire, Noël et le nouvel an seul depuis quatre ans...

- Pourquoi tu ne m'as jamais rien dit? Akaashi pourquoi tu ne m'as rien dit de tout ça?

- Je ne... voulais pas être un poids...

- Tu ne m'as jamais été un poids. Pas comme moi je le suis. Enfin... je le fais plus pour avoir une bonne ambiance au sein de l'équipe mais ça c'est une autre histoire.

- Ils... me manquent à chaque fois...

- Tu m'étonnes... hey, ça va aller. Je suis là. Et je ne te laisserai plus jamais seul. Viens. On va finir de préparer le repas et nous changer.

.

Ils préparèrent la table basse du salon et mirent les repas dans le four et le micro-ondes pour conserver un minimum la chaleur.

Ensuite Bokuto alla au grenier avec Akaashi pour ressortir une guirlande de lumière, une ampoule de lumière rouge, bleue, vert et jaune qui tournait projetant ses couleurs sur toute la pièce et des ballons que Bokuto voulut à tout prix gonfler avec de l'hélium.

Ils accrochèrent les ballons sur un poids et en disposa deux bouquets de part et d'autre de la télé.

Akaashi regarda son salon.

- ... j'avais oublié à quel point c'est... beau...

- Allez on va se changer.

Ils se dirigèrent vers la chambre d'Akaashi. Bokuto ouvrit son sac qu'il avait emmené et sortit un jean bordeaux, un débardeur blanc et une chemise noire.

Il grimaça.

- Akaashi, tu peux me passer des ciseaux s'il te plaît?

- Euh oui attends.

Akaashi lui passa les ciseaux et sortit de son armoire les vêtements que ses parents lui avaient envoyé pour son anniversaire mais qu'il n'avait pas encore mit.

C'était un jean blanc, un débardeur noir et un pull col roulé noir.

Il prit ses ciseaux quand Bokuto eut fini et coupa les étiquettes.

- Tu peux prendre la salle de bains de cette étage. Je prendrais celle du Rez de chaussée.

- Nan t'inquiète je vais prendre celle du bas.

- Bokuto...

- Nope.

.

Akaashi descendit dans le salon après s'être lavé et changé. Il vit Bokuto poser les plats sur la table basse, avec deux verres de champagne et la bouteille en dessous de la table basse.

Lorsque Bokuto entendit Akaashi descendre, il se retourna.

Et Akaashi aurait très bien pu mourir sur place.

Le débardeur épousait les formes de Bokuto qui avait laissé sa chemise ouverte.

- Hey, tu comptes me mater encore combien de temps en restant planté là? D'ailleurs, tu es magnifique. Ça te va bien les cols roulés.

Akaashi rougit encore plus.

- M-merci. Toi aussi. Euh je veux dire... tu es... beau.

- Merci. Dit Bokuto avec un grand sourire.

Il était près de 22 heures. Effectivement, ils avaient prit leur temps pour faire le repas et décorer pour tuer le temps.

Ils allumèrent la télé et mirent le programme de musique qui repassait les meilleures chansons de l'année en invitant des chanteurs sur leur plateau de présentation.

La chanson qui passait en était une que les deux aimaient.

Akaashi commença à chanter doucement. Puis, lorsque Bokuto le rejoignit, il prit un peu plus confiance et les deux finirent de chanter la chanson à tue tête.

Ils rirent et continuèrent sur les autres chansons.

.

Le décompte commença à 60 secondes.

Les deux firent le décompte avec les chiffres qui s'affichaient à la télé chacun à son tour, en rigolant.

Ensuite ce fut les dix dernières secondes. Akaashi compta le 9. Bokuto ne continua pas. Il se tourna vers Akaashi et au 5, Bokuto reprit la parole.

- Je t'aime.

Akaashi se tourna vers Bokuto, surpris. Et au 2, Bokuto passa sa main droite sur le visage d'Akaashi et s'approcha de lui.

- Bonne année Keiji.

Puis, leurs lèvres se rencontrèrent. Akaashi répondit au baiser.

Ils rompirent leur baiser pour reprendre leur souffle.

Akaashi regarda Bokuto.

- Tu...

- J'ai réussi à mieux cacher mes sentiments que toi on dirait.

- Je...

- Tu sais que tu es mignon quand tu rougis?

- Tais-toi. Grommela Akaashi.

Bokuto rigola et attira le plus jeune sur ses genoux. Akaashi passa ses mains sur le cou du plus grand.

- Bonne année Bokuto.

- Merci Ji.

Bokuto rit de nouveau face au visage rouge d'Akaashi.

- Tu vas devoir t'y faire. Et arrête de m'appeler Bokuto.

- Ça va être compliqué. Grogna Akaashi.

- Mais non.

- Bien sûr que si.

- On parle un peu trop là.

- Qu-?! mmh...

Ils s'embrassèrent de nouveau. Bokuto mordilla légèrement la lèvre inférieure d'Akaashi qui poussa un léger halètement. Ce qui permit à Bokuto de glisser sa langue dans la bouche du noiraud. Le baiser s'intensifia.

La tension monta en flèche. Akaashi recherchait maintenant la moindre friction contre Bokuto.

Aucun des deux n'entendirent la porte d'entrée s'ouvrir, la musique de la télé couvrant tout.

Les parents d'Akaashi se mirent d'accord sur un coup de tête à ouvrir la porte qui donnait sur le salon. Ils ne savaient pas que leur fils n'était pas seul.

Ils ouvrirent donc la porte d'un coup, criant.

- BONNE ANNÉE KEIji...!?!

Les deux se séparèrent rapidement et tournèrent la tête vers la porte. Le noiraud toujours sur les genoux de Bokuto rougit jusqu'à la racine des cheveux. La tension redescendit d'un coup.

- Oh ho! Bonne année! Tu dois être Bokuto Kōtarō? Demanda le père du noiraud.

- Le fameux Bokuto Kōtarō. Renchérit la mère du passeur.

- Euh oui... bonne année à vous aussi...

- Merci!

- Bon Keiji... euh s'il te plaît descends des genoux de Bokuto tu veux? Vous aurez le temps que vous voulez plus tard. On va devoir repartir. On est venus pour ne pas te laisser seul le jour de l'an.

Akaashi ne se fit pas prier à deux fois, gêné au maximum.

- Woah qui a fait tout ça? Je ne sais même pas pourquoi je demande vu que c'est pas mon fils qui se mettrai aux fourneaux du jour au lendemain.

La mère d'Akaashi prit son fils dans ses bras.

- Tu m'as manqué mon chéri. Et ce haut te va comme un gant.

- Tu t'es coupé le doigt? Demanda le père d'Akaashi.

- Euh... oui...

- Et tu t'es mit un pansement tout seul?

- Nan c'est moi qui lui ait mit.

- T'as réussit à lui mettre du désinfectant? Eh beh. D'habitude faut le plaquer contre le canapé et que je lui tienne les jambes. Et ça finit toujours par des cris. Rigola Akihiro.

- Papa...! Grommela Akaashi.

- J'ai bien vu que c'était pas facile mais j'suis pas arrivé à de tels extrêmes. Dit Bokuto cachant tant bien que mal son rire.

Le père d'Akaashi, lui, prit Bokuto à part.

- Bokuto, je ne sais pas comment te remercier. Merci. Merci d'avoir passé le nouvel an avec Keiji. Je... enfin... Meisha et moi savons que ce n'est pas facile pour lui... ce n'est pas nous qui avons décidé de ces périodes... notre patron nous a mit du boulot depuis qu'il sait que Keiji peut plus ou moins se débrouiller... on a pas réussi à lui faire changer d'avis.

- Si vous l'aimez vraiment, vous devriez essayer. Il a pleuré tout à l'heure, l'aprem. Vous lui manquez. Surtout à cette période où ce sont les fêtes et aussi son anniversaire.

- Je... j'entends bien... mais ce n'est que pour deux ans de plus... c'est tout. Juste encore deux ans.

- Il sera plus grand. Il sera beaucoup plus mature et...

- Je sais... je le sais bien Kōtarō. Je peux t'appeler Kōtarō?

- Ouais bien sûr.

- On n'a pas le choix. C'est juste cette période là.

- ...

- S'il te plaît. Deux ans. C'est tout ce que je te demande. Occupe toi bien de lui durant les périodes de nos absences s'il te plaît.

- J'ai l'intention de m'occuper de lui pour toujours. Enfin... si vous me le permettez bien sûr.

- ...

Le père d'Akaashi le regarda bouche bée et éclata de rire. Puis il l'attrapa par le bras et l'emmena de nouveau au salon.

- J'aime beaucoup ton audace Kōtarō! Eh Keiji, tu pourras difficilement trouver mieux comme gars. C'est avec plaisir que je te donne l'autorisation de t'occuper de Keiji pour toujours.

Le père d'Akaashi le prit dans ses bras à son tour et après avoir passé quelques minutes avec les deux garçons, ils repartirent.

- Eh les garçons, c'est pas parce que les gars ne peuvent pas tomber enceinte que vous ne devez pas vous protéger. Et Kōtarō occupe toi bien de Keiji. Oh et Keiji, cherches dans ton troisième tiroir de ta table de chevet. Dit le père d'Akaashi. Au revoir les garçons.

Bokuto leur dit au revoir d'une voix joviale tandis qu'Akaashi, rouge de gêne, grommela quelque chose qui y ressemblait.

- Hey Kaash'?

- Quoi?

- Ça te dit d'aller voir ton troisième tiroir?

Akaashi était sur maintenant, son père et Bokuto s'étaient mis d'accord pour le tuer.

Lorsqu'ils montèrent à l'étage, Akaashi ouvrit le tiroir et tout de suite il enfouit son visage dans ses mains.

- Ils ont prévu le coup ou...?

- ...

Bokuto attrapa Akaashi par la taille et le fit allonger sur le lit.

- Et si on continuait? Demanda Bokuto à l'oreille d'Akaashi qui frémit.

Le noiraud écarta ses mains du visage et les passa sur les cheveux de Bokuto, le regard toujours fuyant.

- Regarde moi Ji.

Akaashi le regarda et Bokuto réduisit l'écart qui restait.

La tension qui était retombée revint bien plus rapidement.

Bokuto se mit complètement au-dessus du passeur tout en intensifiant le baiser.

Akaashi ne put se retenir et commença à chercher de la friction en donnant des coups de bassin vers le haut. Lorsqu'ils se touchèrent, Bokuto grogna légèrement et Akaashi gémit dans le baiser.

Bientôt leurs hauts s'étaient retrouvés sur le sol de la chambre d'Akaashi et le torse de ce dernier était couvert de suçons et de marques de légères morsures.

Le seul vêtement qui restait maintenant était leur caleçons.

Bokuto s'approcha encore un peu plus du corps d'Akaashi pour lui permettre de trouver la friction qu'il désirait avoir.

Les coups de bassins des deux continuaient. Le caleçon d'Akaashi avait une tâche sombre là où du liquide pré séminal avait coulé. Bokuto arrêta ses coups de bassins et descendit son visage au niveau de la tente formée par le sous-vêtement d'Akaashi.

Il fit glisser le bas jusqu'aux chevilles du passeur qui porta ses bras sur ses yeux.

Sans aucune hésitation, Bokuto le prit en bouche.

Akaashi laissa pousser un halètement en agrippant les draps des deux mains et en cambrant le dos.

Bokuto immobilisa Akaashi en posant ses mains sur les hanches de ce dernier et passa des coups de langues rapides sur le gland du noiraud.

Akaashi poussait des gémissement et halètements aléatoires, tout en essayant de s'accrocher vainement aux draps d'une main et aux cheveux de Bokuto de l'autre.

Bokuto se retira avec un bruit de succion et attrapant Akaashi par l'arrière des cuisses pour les soulever, plaça sa langue près de l'entrée de ce dernier.

Akaashi se tendit par réflexe.

Bokuto posa sa langue sur l'anneau de chair d'Akaashi qui bloqua sa respiration par anticipation. Lorsque Bokuto fit entrer sa langue en lui, il ne put retenir un gémissement plus fort que les autres de franchir la barrière de ses lèvres.

Il porta rapidement sa main gauche qui était sur les cheveux de Bokuto à sa bouche. Et il sentit Bokuto sourire contre lui.

Akaashi était rouge pivoine. Il n'a jamais été si embarrassé. Bokuto retira sa langue et Akaashi se prépara mentalement à l'entendre se moquer de lui.

Au lieu de quoi, Bokuto réinséra sa langue en lui. Ne s'y attendant pas, malgré le dos de sa main sur sa bouche, le gémissement qui en sortit était encore plus fort.

Bokuto commença à sucer en faisant des vas et viens avec sa langue et Akaashi n'était que gémissements.

Bientôt, Bokuto sentit Akaashi frémir et son anneau de chair se serrer et desserrer rapidement. Il décida de se retirer complètement cette fois, sous un geignement plaintif du passeur.

- Attends. Il est hors de question que je te laisse venir maintenant. Susurra Bokuto à l'oreille d'Akaashi qui, pour seule réponse, donna un coup de bassin vers le haut.

Bokuto l'évita et prit le lubrifiant. Il en mit une quantité généreuse sur sa main et lubrifia trois de doigts.

La prochaine chose qu'apprit Akaashi était que les doigts de Bokuto étaient épais. Il avait bien sûr vu la différence comparé aux siens qui étaient bien plus fins.

Bokuto avait maintenant trois doigts en Akaashi et il commença enfin à stimuler le plus jeune en frôlant puis en touchant la prostate de ce dernier qui poussait des cris de plaisir.

Bokuto sentit Akaashi se serrer autour de ses doigts frénétiquement.

- Attends Keiji.

Bokuto retira ses doigts mais il frôla la prostate d'Akaashi en faisant ça. Le passeur se cambra et dans un cri de plaisir, il se déversa sur son bas ventre et son torse.

Bokuto l'embrassa et prit un préservatif.

Dû à la sur stimulation après son orgasme, dès les premiers vas et viens de Bokuto en touchant la prostate, Akaashi laissa des bandes blanches se déverser entre eux dans un autre cri de plaisir.

Bokuto lui essuya les larmes de plaisir et l'embrassa un peu partout sur le visage pour s'excuser de la sur stimulation tout en continuant ses mouvements.

Akaashi griffait inconsciemment le dos de Bokuto, ses jambes entourant le bicolore fermement et mordant la clavicule de ce dernier. Akaashi n'arrêta de se déverser que lorsque Bokuto vint finalement dans le préservatif.

Ils restèrent ainsi à reprendre leur souffle.

Bokuto se retira et après avoir enlevé le préservatif, il fit un noeud et le jeta sur le sol. Il s'allongea ensuite à côté d'Akaashi.

- Ça va?

- Mmh...

Akaashi, le souffle court, se tourna vers Bokuto. Celui-ci passa son bras gauche par dessus le noiraud et posant sa main sur le dos d'Akaashi, il le rapprocha de lui, sans se soucier de la semence du passeur qui en avait un peu partout sur lui.

Bokuto déposa un baiser sur le front d'Akaashi, tout en lui caressant les cheveux. Puis il le regarda et lui sourit tendrement.

- C'était ta première fois?

Akaashi rougit de gêne.

- Je dis ça, moi aussi c'est ma première fois mais ce que je voulais te demander c'est... tu ne t'es jamais touché avant?

Bokuto avait peur d'avoir court-circuité le cerveau d'Akaashi.

- N... non.

- Oh par les dieux... je viens de gâcher une âme innocente...

Akaashi donna un léger coup de poing sur le torse Bokuto qui rigola.

- On va se laver?

- Mmmmh...

oOo

Voilàaaaaaa bonne année!

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