Chapitre 5

Morgane




Je le regardais partir en me demandant pourquoi.Pourquoi revient-il me parler, comme ça ? La dernière foisqu'on a eu une vraie conversation, il a été si injuste que j'en aipleuré toutes les larmes de mon corps. Quand je l'ai vu passer lepas de la porte, j'étais surprise et inquiète. Mais je suiscontente qu'il ai poussé Jack dans la piscine, le karma lui ai tombédessus à celui-là !


Je rentrais dans la maison et reprenais mon cahier avantde monter dans ma chambre. Je pris ma douche et descendis pourcommander une italien. Vingt minutes plus tard, Jack et moi étions àtable :


_ C'était qui lui ?


_ Qui, Max ?


_ Oui.


_ Un mec de ma classe.


_ Je le connais non ?


_ Oui, on se connaît depuis qu'on est petit.


_ Ah, je me disais aussi !


Il ne disais rien mais je voyais très bien qu'il allaitenchaîner sur autre chose et j'avais raison !


_ Et...tu l'aime bien ?


_ Bof, on se connaît c'est tout.


_ D'accord, lacha-t-il.


_ Tu as finis de jouer au papa !


_ Non, parce qu'il faut bien quelqu'un pour ce comportercomme tel vu que personne n'est présent pour nous.


Je voyais au ton méprisant qu'il employait qu'il étaitblessé mais il n'en disait rien, tout comme moi.


_ Oui mais on a pas le choix, dis-je ; tu saisquand ils rentrent ? Demandais-je en parlant de nos parents.


Il hésitait à me répondre et je savais déjà unepartie de la réponse grâce à ça.


_ Oui, ils sont retenus plus longtemps là où ils sontalors ils se rejoignent à Seattle à la fin de la semaine et nerentrent pas avant trois semaines.


Trois semaines !! Mais c'est une blague, c'estencore pire qu'avant.


Ils ne sont jamais là pour nous ! Très bien.


_ Ça te dis une course sur la piste! Proposais-je


_ Ça fait deux mois que j'attends que tu me lepropose !


On pris chacun notre voiture et nous nous retrouvâmessur la piste, nous avions demander ce cadeau commun pour plusieurs denos anniversaire, ça coûte extrêmement cher et nous ne voulionspas que ce soit pour l'un de nous et surtout pour un seulanniversaire étant donné le coût.


Nous nous trouvons sur la ligne de départ quand montéléphone sonne :


_ Oui ?


_ Tu es prête à perdre ?


_ Alors là, tu n'auras jamais du dire ça !Lançais-je en faisant rugir le moteur avant de raccrocher.


Le feu passa au vert et j'enfonçais l'accélérateur,ma voiture réagit au quart de tour et je me retrouvais facilement entête, mon frère à quelques mètres derrière moi. J'adorais lasensation que j'éprouve quand je suis au volant de ma voiture, cettesensation de contrôle, à ce moment là, je pris conscience qu'ilfallait que je reprenne le contrôle de ma vie et que j'arrête dem'enfermer dans cette douleur, je devais en parler à quelqu'un pourpouvoir passer à autre chose mais à qui en parler, je ne pouvaispas en parler à Jack, ni à mes parents qui ne sont jamais là.


Je franchis la ligne d'arriver en première et m'arrêtesur le côté pour sortir de la voiture. Mon frère se gare derrièremoi quelques secondes après :


_ Alors, qui est-ce qui a perdu ! Criais-je


_ Oui c'est bon t'as gagné, tu sais jamais lever lepied ?


_ Non pas quand il s'agit de gagner, tu sais que jerelève tout le temps les défis et que je les gagnent !


_ Aller, on rentre, y a cours demain.


_ Ok.


Nous partîmes en direction de la maison, Jack étaitdevant, je tournais à l'angle d'une rue quand je vis qu'une voitureme suivait, c'était la même que la dernière fois. J'appuyais surl'accélérateur et réussi à les semer en arrivant jusqu'à lamaison. En rentrant, je filais dans ma chambre dormir (ou plutôtfaire semblant).


Le réveil sonne à six heures, je me lève et m'habillepuis descends prendre mon café, Jack descend quelques minutes aprèset nous partîmes en direction de nos écoles respectives. Jeretrouvais Caro devant le lycée et nous nous dirigeâmes vers notresalle de classe. Nous nous ennuyons à mourir dans cette salle declasse, à la fin de la journée, nous nous dirigeâmes vers mavoiture pour partir en ville. Nous nous arrêtâmes devant unstarsbucks prendre un café pour moi et un thé pour Caro.



Nous discutons de tout et surtout de livres, je rentre àla maison au bout de deux heures dans l'espoir de trouver lamotivation pour faire mes devoirs.

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