SACRIFICE 28 (Les chroniques de KAM)

Je déborde tellement de joie que je demande immédiatement à l'infirmière de la voir. Elle me fait comprendre alors que je devrais patienter un peu, ce que je réussis à faire.


Après trente minutes, elle vient m'appeler d'aller la voir. Plus j'avance vers la salle où elles sont transférées l'enfant et elle, plus mon cœur bât à la vitesse.


Je pénètre la chambre et vois ma femme endormie paisiblement dans son lit. Waoh ! Elle est tellement belle mon Dieu.


Soudain, le cris de ma petite princesse Goodness résonne dans la chambre. Je la vois coucher dans son berceau, à côté de sa maman. Je m'approche d'elle et.... Waoh j'ai les larmes aux yeux. Elle est si petite et si mignonne mon Dieu! J'ai peur de la faire tomber si je la porte dans mes bras. Mais elle continue de pleurer. Je décide de la porter dans mes bras pour la calmer. Elle ressemble tellement à sa mère, on dirait Doristia bébé


-moi(ému): coucou ma petite princesse! Que tu es si mignon !!! C'est moi ton papa. Je suis très heureux de te voir enfin arrivée en bon état chérie. À présent t'es ma première priorité dans cette vie, ensuite ta maman car toi, tu es plus fragile qu'elle. Tous ceux qui te voudrons seront obligés de passer par moi. Je serai ton papa, ton frère, ton ami dès fois mais soit sûr que je serai ton papa protecteur. Ne craint rien princesse car je serai ton rochet. Je ne....


Soudain, j'entends des reniflements derrière moi, on dirait des pleures qu'on essaie d'étouffer.


Je me retourne et vois ma femme réveillée, entrain de pleurer, sûrement des pleures de joie. Alors je m'assois à côté d'elle sur son lit, toujours avec notre bébé dans mes bras qui ne cesse toujours de pleurer


-moi(sourire) : woooh mes deux princesses pleurent...


-elle: elle est très mignonne dans tes bras


-moi: tu veux la porter ? Sûrement qu'elle a faim, le pourquoi elle pleure


-elle : je suis un peu faible mais donne la moi


Je la lui donne et elle la faire téter


-elle(émue) : c'est la première fois que je la porte dans mes bras. J'étais tellement épuisée par l'accouchement


-moi : donc... Entre nous deux, c'est moi le tout premier qui l'ai pris? Très chanceux papa je suis


Doristia explose de rire devant mon air fier. Je reste avec elles et dès que la petite princesse est rassasiée, elle ne pleure plus, elle commence par dormir à point fermé et Doristia la pose dans son berceau


-elle: tu sais quand les médecins vont nous libérer ?


-moi : oui. Il m'a dit qu'il va vous garder en observation deux jours


-elle : hein??? Et qui va encore payer pour la chambre ? Trsu! Je pars dès demain matin.


-moi: Doris c'est lui le médecin qui....


-elle: je me fiche de lui. Il est hors de question que je fasse encore un jour de plus ici.


Je souffle. Même si elle a changé depuis quelques temps déjà, les vieilles habitudes persistent. Donc si elle dit qu'elle veut quitter demain matin, même les corps habillés ne feront rien contre


-moi: comme tu veux.... Tu as envie de manger quoi?


-elle: le plat que j'ai cuisiné ce soir, on ne l'a pas encore pris. Tu pourrais....


-moi: OK. Je cours chez nous pour te l'apporter, t'inquiète pas. D'ici une heure trente, je serai là


-elle(étonnée) : hein? Une heure trente hein? De chez nous jusqu'à cette clinique sa fait deux bonnes heures. Je ne veux pas que tu aille te cogner dans n'importe quoi hein. Vas-y calmement


-moi(sourire): la grande reine s'inquiète pour moi, merci votre majesté


-elle (sourire) : OK. À plus tard alors


Je lui donne un bisous sur le front et un autre sur la joue de Goodness avant de quitter la chambre. J'ai ma main sur le poignet de la chambre quand....


-....: attend !


-moi(me retourne) : oui chérie ?


-elle: tu prendra bien soin de Goodness? C'est ta fille, ne l'oublie jamais


-moi: comment pourrai je oublier? C'est ma fille et peu importe ce qui arrivera, je serai toujours avec elle. Pourquoi une telle question qui n'a même pas lieu d'être ?


-elle: c'était juste une question et toutes questions sont bonnes à être posées


-moi: euh.... OK. J'y vais


-elle : Boris AGBEFA, je t'aime toujours malgré tout


J'ai du mal à la cerner. On dirait qu'elle me fait un adieux là. Mais sûrement la fatigue. Je décide de quitter simplement sans aller trop sur un terrain incertain


-moi : je t'aime aussi. Je vous aime toutes les deux. Je reviens très vite mes chéries.


Et c'est avec un grand cœur débordant de joie que je quitte l'hôpital. Je suis papa mon Dieu ! Je n'arrive toujours pas à y croire. Merci mon Dieu!!!


J'arrive enfin chez nous et je constate que les plats sont refroidis alors que Doristia n'aime pas manger froid.


Je m'active à la vitesse pour le réchauffer et après quelques minutes, je finis et emballe tout pour l'hôpital.


Je reviens à l'hôpital au alentours de 2h45 du matin toujours avec un cœur rempli de joie pour retrouver mes chéries. L'heure des visites est passée mais il y'a toujours une exception. C'est pourquoi j'ai voulu qu'elles soient dans une chambre individuelle.


Ooooh j'avais même oublié d'appeler mon oncle avec tous ces excès de joie. Je le ferai sûrement après car ma chérie doit sûrement avoir faim.


Bref, je passe la porte, tout joyeux comme un nouveau papa


-moi(large sourire) : coucou mes amours. Papa est là avec......


Je me retourne après avoir fermé la porte derrière moi et je fronce immédiatement les sourcils. Pourquoi Doristia n'est pas sur son lit?


-moi: chérie ? Chériiiiie ????


Elle est passée où encore cette folle ? Je constate quand-même que Goodness dort tranquillement dans son berceau alors où est sa maman ?


Je la cherche dans la chambre sans succès. Euh.... Elle est passée où même ? Toi qui viens d'accoucher, au-lieu de te reposer, tu fais encore la dure tête trsu!


-moi: Doris tu es où ????


Je sors et vais voir l'infirmière de garde qui est à son bureau. Peut-être qu'on l'a amené pour lui faire des examens.


Je rentre au même moment que ma voix


-moi: euh.... Mademoiselle, où est ma femme ?


-elle(me voyant): dans sa chambre monsieur


-moi: je reviens juste de là moi


-elle(confuse) : n'est-ce pas la nouvelle maman ? Doristia De SOUZA ?


-moi: exact. On l'a amené pour un examen ?


-elle: bien-sûr que non. Elle est en parfait état. Sûrement qu'elle soit dans sa chambre


Je commence par m'énerver sérieusement. Comment elle peut me dire encore sa alors que je lui répète que je reviens de là ?


-moi(pointe de colère) : mademoiselle je reviens juste de....


-elle: OK OK. Retournons voir. Peut-être qu'elle était sortie faire un truc


Je me lève même avant elle et repars dans la chambre. Toujours rien


-moi: voilà ! Elle n'y est pas


-elle : euh... C'est bizarre car je ne l'avais pas vu sortir. J'étais sortie juste cinq minutes pour passer aux toilettes


Je commence par m'énerver et la panique pointe déjà son nez. Je la vois marcher vers le berceau de Goodness


-moi(rage): non mais sérieux ! Où est passée ma femme dans votre clinique ?


-elle: gardez votre calme monsieur s'il vous...... C'est quoi sa?


-moi: quoi?


-elle: approchez. Il y'a un bout de papier sous la couverture du bébé


Je me dirige vers elle et elle me tend le papier plié en deux. Mon cœur s'arrête net! C'est quoi sa?


-elle: on dirait.... Une lettre....


Elle me répond comme si elle a lu dans mes pensées et quitte la pièce en me laissant le papier entre mes mains.


Non, ce n'est sûrement pas ce que je pense....


Mes mains commencent par trembler et je deviens tout troublé.


Je déplie le papier et.... Seigneur ! C'est bien visiblement une lettre. Une longue lettre très bien écrite et je reconnais clairement l'écriture de ma princesse. Ma respiration devient un peu difficile. Je prends mon courage à deux mains. C'est peut-être une simple note de sa part alors je commence par la lire.......


_Hummmmmm.... Les cœurs sont déjà en feu! Tout doucement, allons découvrir le contenu de la lettre de la charmante Doristia. A-t-elle eu le courage d'abandonner son enfant et l'homme qui s'est tant sacrifier pour elle ? Pourquoi ? Va-t-elle revenir ? Bref, la lettre dans un instant....._


*[email protected]*


*à suivre*

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